Capitaliser l'expérience c'est quoi?
La capitalisation d'expériences est un processus itératif par lequel une expérience (avec ses succès et ses échecs) est identifiée, valorisée et documentée sur différents supports. Ce processus systématique permet de tirer des enseignements et dégager des bonnes pratiques. (cf: www.fao.org)
Or, une bonne pratique n'est pas uniquement une pratique qui est bonne, mais une pratique ayant fait ses preuves et permis d'obtenir de bons résultats, et qui est dès lors recommandée comme modèle. C'est une expérience réussie, testée et validée, au sens large, répétée, qui mérite d'être partagée afin qu'un plus grand nombre de personnes se l'approprient.
Grâce à cette démarche, la pratique peut changer et s'améliorer et pourra, par la suite, être appropriée par d'autres.
Grâce aux bonnes pratiques capitalisées et donc documentées, une organisation peut répondre plus rapidement et efficacement aux différents types de crises, de changements pouvant surgir. Ce travail s'applique à toutes les activités de l'Organisation, et également à la gestion de projet.
“Capitaliser, c'est transformer l'expérience en connaissance partageable” Pierre de Zutter, Des histoires, des savoirs, des hommes : l'expérience est un capital.
Comment mettre en pratique la captialisation d'expérience dans la gestion de projet ?
Au niveau de la gestion de projet, plusieurs approches complémentaires sont indiquées dans la démarche de capitalisation d'expériences (faisant partie intégrante d'une stratégie de gestion des connaissances).
Il convient donc :
- d'intégrer de façon systématique la capitalisation d'expériences dans le cycle de projet ;
- de procéder par étapes au niveau de la planification;
- d'utiliser des méthodologies participatives (pour garantir l'implication effective des parties prenantes) ;
- d'intégrer le suivi-évaluation (permettant de comparer et vérifier les données et informations obtenues à différents moments de la mise en œuvre de la pratique) ;
- de suivre des approches utiles au processus, telles que les approches analytiques, auto-évaluation et autocritique, et l'ouverture aux critiques et questions de changement ;
- d'avoir recours à la communication pour le développement ;
- et enfin, d'utiliser des méthodes et outils de partage des connaissances.
Sources
http://www.fao.org/